L’OMS nous balance la variole du singe….
L’OMS prévient que la variole du singe pourrait « gagner du terrain » pendant l’été, les CDC alertent les médecins américains alors que le virus sévit dans 13 pays
Les autorités sanitaires d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie ont commencé à enquêter sur une épidémie de variole du singe, ce qui suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’une épidémie plus large de cette infection virale en Occident.
La variole du singe est une maladie virale généralement endémique en Afrique centrale et occidentale, mais depuis le début du mois de mai, des dizaines de cas confirmés ont été signalés dans plusieurs pays en dehors du continent. De nombreux autres cas suspects font l’objet d’une enquête.
Au moment de la rédaction de cet article, Nicholas Dolinger, de The Epoch Times, rapporte que la variole du singe a été signalée dans 13 pays : Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne, Suède, Royaume-Uni, Israël, Belgique, Pays-Bas et États-Unis. Parmi ces pays, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni ont confirmé le plus grand nombre de cas, les autres n’ayant confirmé que des cas à un chiffre.
Source : BNO
L’Europe doit s’attendre à une vague de cas de variole du singe dans les mois à venir, selon Hans Kluge, le plus haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé sur le continent.
« Alors que nous entrons dans la saison estivale… avec des rassemblements de masse, des festivals et des fêtes, je crains que la transmission [de la variole du singe] ne s’accélère », a déclaré M. Kluge vendredi.
Le nombre de personnes infectées pourrait augmenter car « les cas actuellement détectés concernent des personnes ayant une activité sexuelle » et beaucoup ne reconnaissent pas les symptômes, a-t-il ajouté.
La propagation actuelle du virus en Europe occidentale est « atypique » car il était auparavant confiné principalement en Afrique centrale et occidentale, a ajouté le directeur régional de l’OMS pour l’Europe.
« Tous les cas récents, à l’exception d’un seul, n’ont pas d’antécédents de voyage pertinents dans des régions où la variole du singe est endémique », a déclaré M. Kluge.
Les préoccupations de M. Kluge ont été partagées par la conseillère médicale en chef de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, Susan Hopkins, qui a déclaré s’attendre à ce que « cette augmentation se poursuive dans les jours à venir et que d’autres cas soient identifiés dans la communauté au sens large. »
Les CDC ont noté que dans le cas du Royaume-Uni, il y avait un « groupe temporellement concentré de cas impliquant quatre personnes qui s’identifient comme gays, bisexuels ou hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. »
« Certaines données suggèrent que les cas parmi les [hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes] peuvent être épidémiologiquement liés ; les patients de ce groupe ont été identifiés dans des cliniques de santé sexuelle », a-t-il déclaré. « Il s’agit d’une enquête en cours et les autorités de santé publique espèrent en apprendre davantage sur les voies d’exposition dans les prochains jours. »
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont publié vendredi un avis demandant aux médecins des États-Unis d’être attentifs à la variole du singe.
Les CDC demandent aux médecins d’ »être vigilants face à l’éruption caractéristique associée à la variole du singe » et décrivent l’éruption comme impliquant « des vésicules ou des pustules profondes, fermes ou dures, et bien circonscrites », ajoutant que les lésions « peuvent s’ombilicifier ou devenir confluentes et évoluer avec le temps vers des croûtes ».
« Les lésions peuvent être disséminées ou localisées uniquement sur la zone génitale ou périanale », indiquent également les CDC dans leur avis.
« Certains patients peuvent présenter une proctite, et leur maladie pourrait être cliniquement confondue avec une infection sexuellement transmissible (IST) comme la syphilis ou l’herpès, ou avec une infection par le virus varicelle-zona », ajoute l’agence.
La proctite est une inflammation de la muqueuse du rectum et peut provoquer des douleurs rectales, des diarrhées, des saignements et des écoulements.
Le 18 mai, l’administration Biden a passé une commande de millions de doses d’un vaccin destiné à protéger contre la variole et la variole du singe auprès de Bavarian Nordic, une société de biotechnologie basée au Danemark. Le vaccin est homologué sous le nom de Jynneos aux États-Unis et est destiné aux personnes présentant un risque élevé de variole et de monkeypox.
Mimi Nguyen Ly écrit dans The Epoch Times que, selon les CDC, le virus de la variole du singe étant apparenté à celui qui cause la variole, le vaccin peut protéger les personnes contre la variole du singe.
« Les données antérieures en provenance d’Afrique suggèrent que le vaccin antivariolique est efficace à au moins 85 % pour prévenir la variole du singe », ont déclaré les CDC.
« L’efficacité de [Jynneos] contre la variole du singe a été conclue à partir d’une étude clinique sur l’immunogénicité de Jynneos et de données d’efficacité issues d’études animales ».
« Les vaccins contre la variole et la variole du singe sont efficaces pour protéger les personnes contre la variole du singe lorsqu’ils sont administrés avant l’exposition à la variole du singe.
Les experts pensent également que la vaccination après une exposition à la variole du singe peut contribuer à prévenir la maladie ou à la rendre moins grave. »
Lire pour se rappeler :
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