Le Pérou est pillé au grand jour par les États-Unis et le Canada
Les politiciens véreux péruviens sont en train de brader la nation et le CACAnada en profite pour se remplir les poches !

Deux mois après le renversement du président péruvien démocratiquement élu Pedro Castillo, les États-Unis et le Canada ont apporté leur aide au régime tenu pour responsable de la mort de 60 civils.
Le coup d’État soutenu par les États-Unis a été suivi de trois massacres et de 1 229 civils blessés, selon des sources officielles péruviennes. En outre, de nombreuses arrestations ont été effectuées sans procédure judiciaire régulière.
Les protestations restent actives jusqu’à ce jour. 72 barrages routiers sur les routes nationales et une grève illimitée qui a débuté le 4 janvier 2023 se poursuivent toujours dans des régions du sud du Pérou.
Selon un sondage réalisé par l’Institut d’études péruviennes, le Congrès n’a qu’un taux d’approbation de 9% et 71% désapprouvent la présidence de Dina Boluarte. Ces troubles ont été déclenchés par le renversement de Castillo et l’installation de Dina Boluarte ; ainsi que par le rejet du Congrès de droite. Il est maintenant exploité par le Canada et ses sociétés minières.
L’appui du Canada au coup d’État au Pérou
Le Canada a exprimé ses profondes inquiétudes dans un tweet de l’ambassadeur Louis Marcotte le jour de l’éviction du président Castillo. Il a également déclaré sa reconnaissance de Dina Boluarte, qui a prêté serment quelques heures seulement après l’arrestation de Castillo.
Canada is deeply concerned by events today in Peru. We are monitoring the situation closely and call on all democratic institutions to act in accordance with the constitution and rule of law.
— louis marcotte (@louiscmarcotte) December 7, 2022
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a ensuite affirmé le « soutien du gouvernement canadien au gouvernement intérimaire du président Boluarte » lors d’un appel avec la ministre des Affaires étrangères du Pérou, Ana Cecilia Gervasi.
Canada values its longstanding friendship with #Peru. We look forward to working with President Boluarte and all Peruvians to uphold common values, including democracy, human rights and the rule of law.
— Foreign Policy CAN (@CanadaFP) December 9, 2022
La réaction de l’administration Trudeau à la crise péruvienne est similaire à celle qu’elle a eue lors du coup d’État en Bolivie en 2019. En Bolivie, le Canada a été parmi les premiers à reconnaître le régime Añez au milieu de la répression féroce qui s’est produite. En fait, le Canada a le même ambassadeur pour les deux pays.
Les motivations du Canada au Pérou
Le fait est que le Canada n’a jamais soutenu Pedro Castillo. Il a préféré s’aligner sur ses adversaires plus néolibéraux. Avec leur investissement substantiel de 9,9 milliards de dollars canadiens, les sociétés canadiennes d’exploration minière sont les plus gros investisseurs au Pérou.
Les entreprises minières et d’extraction de ressources au Canada gardent toujours un œil sur ce qui se passe politiquement en Amérique latine. Étant donné que les changements de politique peuvent avoir un impact majeur sur leurs opérations et leur capacité à acquérir des contrats.
Au PERUMIN 35 Mining Convention, l’ambassadeur du Canada était accompagné de sociétés minières telles que Hudbay Minerals, qui étaient présentes au pavillon du Canada.
Après le coup d’État, Louis Marcotte, ambassadeur du Canada au Pérou et en Bolivie, a rencontré le ministre péruvien des Mines, Oscar Vera Gargurevich. Il a encouragé les investissements des entreprises canadiennes dans les domaines des mines et des hydrocarbures, en plus de l’essor de l’électromobilité.
El ministro confirmó que el MINEM participará en el #PDAC2023, la convención minera más grande de Canadá, que se realizará en Toronto la primera semana de marzo y que constituye una oportunidad para exponer el potencial minero del Perú y su posición como destino de inversiones. pic.twitter.com/ZNGspWv56I
— Ministerio de Energía y Minas (@MinemPeru) January 18, 2023
Vera Gargurevich a affirmé la présence de son ministère au tristement célèbre congrès minier de la PDAC à Toronto, en Ontario, en mars. Le Pérou poursuivra de nouveaux investisseurs étrangers lors de la convention.
L’ingérence du Canada en Amérique latine
Ottawa a une histoire d’approbation de régimes néolibéraux impopulaires avec une histoire documentée de répression violente.
Par exemple, comme celle d’Ivan Duque, Juan Orlando Hernandez, Lenin Moreno, Guillermo Lasso, Jeanine Añez. Il a sapé des gouvernements démocratiquement élus comme Evo Morales, Daniel Ortega, Nicolas Maduro et Manuel Zelaya.
Ces dirigeants ont cherché à protéger la souveraineté et les ressources de leur nation contre l’exploitation étrangère par la nationalisation.
Ils voulaient que les ressources soient utilisées au profit de leur propre peuple plutôt que des bénéfices des entreprises. Castillo a fait campagne sur la plate-forme de rétablissement du contrôle populaire sur les ressources naturelles du Pérou par la nationalisation.
Cela aurait eu un impact sur les intérêts canadiens.
Le Canada n’est pas le seul pays étranger qui lorgne sur les ressources du Pérou.
L’ambassadrice américaine Lisa Kenna a également rencontré le ministre péruvien des Mines pour des « investissements ». De toute évidence, les États-Unis et le Canada voient cela comme une opportunité de piller la richesse du Pérou. Et, à partir de maintenant, ils y parviennent
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