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Grâce à « l’accord nucléaire » d’Obama, l’Iran est désormais un important exportateur d’armes

par Majid Rafizadeh

L‘administration Biden tente toujours de relancer l’accord nucléaire désastreux avec l’Iran, qui a ouvert la voie à la levée de l’embargo sur les armes contre le pays et a aidé le régime iranien à devenir actuellement un important exportateur mondial d’armes.

Parmi les nombreux cadeaux que l’administration Obama a offerts au régime iranien, il y en avait un fixant au 18 octobre 2020 la date à laquelle l’embargo sur les armes contre l’Iran serait levé, permettant au régime d’exporter, d’importer, d’acheter et de vendre des armes légalement, comme il pourrait souhait. 

L’embargo sur les armes pour l’Iran avait déjà été imposé par les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies en 2007, sous l’administration Bush. L’embargo englobait une large gamme d’armes, y compris l’artillerie de gros calibre, les drones, les avions de combat, les chars de combat, les véhicules de combat blindés, les hélicoptères d’attaque, certains missiles et lanceurs de missiles et les navires de guerre.

Grâce, cependant, à l’administration Obama-Biden, après la levée de l’embargo sur les armes, le régime iranien, que le Département d’État américain a qualifié de « premier État sponsor du terrorisme » au monde, a sans surprise augmenté ses importations et exportations d’ armes .

En plus d’acteurs non étatiques tels que les Houthis , le régime iranien fournit de plus en plus de drones tueurs kamikazes à la Russie, un acte qui a conduit le ministère ukrainien des Affaires étrangères à retirer l’ambassadeur d’Iran à Kiev de son accréditation et à réduire le personnel diplomatique de l’ambassade , selon service de presse du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

L’UE a également reconnu que l’Iran « apporte effectivement un soutien militaire à la guerre d’agression non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine », au moyen du « développement et de la livraison de véhicules aériens sans pilote à la Russie ».

« En permettant ces frappes », a noté le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly dans un communiqué , « ces individus et un fabricant ont causé des souffrances indicibles au peuple ukrainien ».

Dans la prochaine phase du dangereux développement, de l’exportation et de la prolifération des véhicules aériens sans pilote (UAV) de l’Iran, il tente de mettre en place des chaînes d’assemblage de drones à l’étranger, susceptibles d’accélérer le processus de livraison d’armes à ses alliés, y compris une chaîne d’assemblage de drones en Russie . Selon le Wall Street Journal :

« Moscou et Téhéran vont de l’avant avec des plans de construction d’une nouvelle usine en Russie qui pourrait fabriquer au moins 6 000 drones de conception iranienne pour la guerre en Ukraine , le dernier signe d’approfondissement de la coopération entre les deux nations, ont déclaré des responsables d’un pays aligné sur les Etats Unis

« Dans le cadre de leur alliance militaire naissante, ont déclaré les responsables, une délégation iranienne de haut niveau s’est rendue en Russie début janvier pour visiter le site prévu pour l’usine et mettre au point les détails pour que le projet soit opérationnel. »

Les mollahs au pouvoir en Iran se vantent également actuellement que la Chine est un autre client pour leurs drones fabriqués localement. 

« Notre puissance a atteint des niveaux tels que la Chine fait la queue pour acheter 15 000 de nos drones », a récemment déclaré un haut responsable du ministère iranien des Renseignements à l’Université internationale Imam Khomeiny à Qazvin. « Depuis le jour où nous nous sommes tournés vers l’Est », a-t-il ajouté , « l’Occident n’a pas pu le supporter et un exemple a été la guerre en Ukraine ».

« Aujourd’hui, nous avons atteint un point où 22 pays du monde exigent d’acheter des avions sans pilote à l’Iran », s’est vanté le général de division iranien Yahya Rahim Safavi à l’Université militaire Imam Hussein de Téhéran.

Le régime iranien s’est également concentré sur la prolifération et l’exportation de missiles balistiques à guidage de précision à longue et courte portée. Selon un rapport de Forbes :

« La Russie veut également les missiles balistiques à courte portée (SRBM) Fateh-110 et Zolfaghar de l’Iran, avec des portées comprises entre 186 et 435 miles, respectivement. Une commande importante de ces missiles pourrait donner à la Russie une certaine substitution à son arsenal de missiles balistiques et de croisière, qui a aurait diminué, lui permettant de soutenir son bombardement des villes ukrainiennes. »

L’Iran possède actuellement le programme de missiles balistiques le plus vaste et le plus diversifié du Moyen-Orient. 

Il convient de noter qu’aucun pays autre que l’Iran n’a acquis de missiles balistiques à longue portée avant d’obtenir des armes nucléaires. Alors que les missiles balistiques peuvent être utilisés à des fins offensives ou défensives, les plus sophistiqués sont principalement développés comme vecteurs d’armes nucléaires.

L’Iran ne doit pas être autorisé à avoir des armes nucléaires.


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